Message du président

Message du président

Si l’enthousiasme pour les nouvelles plateformes et l’engagement auprès de la relève ont guidé les gestionnaires du Fip en 2010 lorsqu’ils ont pris la décision de plonger dans le monde de la websérie en créant un Programme de financement  spécifique aux webséries, c’est certainement leur détermination qui a contribué à en assurer la viabilité !  Le Programme est passé d’une expérience pilote à un programme permanent confirmé jusqu’en 2014. Une bonne nouvelle pour tous : les créateurs ont plus de temps pour développer leurs idées et les gestionnaires peuvent planifier des activités connexes qui moussent la visibilité des webséries, comme la vitrine WIP ou encore des ateliers de formation qui visent à outiller les créateurs/producteurs pour affronter les nouvelles réalités de ce genre de production.

Le défi était de taille en 2010 et il l’est encore en 2012. Les problèmes identifiés par le Fip et par la communauté n’ont pas disparu comme par enchantement. Les ressources financières sont encore rares, les défis de production toujours présents, les canaux de distribution difficiles à saisir et les adeptes pas faciles à attirer. Le Programme du Fip est une expérience d’apprentissage pour  tous. Et malgré tout, le Fip a soutenu 41 webséries en 3 ans; des webséries de tout genre, disponibles sur des portails indépendants et des portails de télédiffuseurs canadiens, et destinées à des auditoires variés. Certaines ont remporté des prix, d’autres ont conservé leur attrait auprès des fans pendant plus d’une saison et d’autres expérimentent des modèles de monétisation que nous suivons de près. Nous n’avons pas trouvé la recette miracle qui aurait propulsé les webséries du Fip au sommet du palmarès de Youtube, mais nous y travaillons !

Nous sommes confiants que les valeurs qui nous guident dans nos décisions ne peuvent qu’avoir des effets positifs. Les webséries du Fip permettent à de jeunes talents d’émerger et à la fiction canadienne de se développer sur les nouvelles plateformes. Pour ces raisons, le défi en vaut la peine.

Merci à mes collègues du conseil. J’ai une pensée particulière pour Roman Melnyk dont le décès subi nous a attristés profondément. Roman avait à cœur notre industrie et sa relève.

Enfin, merci  aux équipes de Montréal et de Toronto pour leur travail assidu.

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Charles Ohayon
Président